Evaluation

Le réseau CAM-HERO (CAMEROON HIV RESEARCH FORUM), mis sur pied depuis Octobre 2020, réuni une centaine de chercheurs, des organisations de recherche, le CNLS, La DLMEP à travers la Sous-Direction du VIH/IST-TB et les autorités de régulation de l’éthique de la recherche impliquant les sujets humains (le CNERSH et la DROS), avec pour but d’accompagner la lutte contre le VIH/SIDA, en collaboration avec la Division de la Recherche Opérationnelle en Santé (DROS).

Les autotests du VIH représentent une alternative au dépistage classique par
sérologie sanguine ou test rapide. Au Cameroun, la faisabilité, l’acceptabilité et l’utilisabilité
des autotests du VIH basés sur les échantillons de sang en soins communautaires chez certaines
populations clés restent peu étudiées. Or, le dépistage du VIH auprès des Travailleuse de Sexe
(TS) et les Hommes ayant des rapports Sexuels avec des Hommes (HSH) demeure une priorité

La pandémie de COVID-19 demeure un problème de santé publique majeur dans le monde par la mortalité et la vitesse de propagation de son virus pathogène. Afin de circonscrire la propagation de ce virus au Cameroun, des mesures barrières ont été prescrites par le gouvernement aux populations. La réduction de la mobilité des populations induites par ce fléau est de nature à limiter l’accès des populations aux soins de santé, en particulier pour les populations clés et/ou vulnérables au VIH, à la tuberculose et au paludisme.

Les Maladies Tropicales Négligées (MTN) sévissent au sein des populations pauvres dans le monde et constituent un fardeau à la fois sanitaire et économique pour ces dernières. Au Cameroun, bien que les MTN figurent parmi les priorités de santé du Gouvernement, elles restent géographiquement réparties dans certains districts de santé avec une forte endémicité des géohelminthiases dans tous les districts de Santé.

L’évaluation de l’impact du VIH sur la population au Cameroun 2017-2018 (CAMPHIA) était une enquête nationale et transversale menée auprès des ménages camerounais. Réalisée entre juillet 2017 et février 2018, l’enquête était axée sur la mesure des principaux paramètres biologiques afin de fournir des estimations directes du risque et du fardeau du VIH, ainsi que de l’efficacité et de l’impact sur la population des interventions de prévention, de prise en charge liées au VIH mises en oeuvre dans le pays.

La présente étude a pour objectif de fournir des informations quantitatives fiables sur le niveau
actuel de prestations de service de santé au Cameroun pour soutenir la prise de décision. Elle a
deux volets : i) le volet SDI (Survey Delivery Indicators) qui vise ainsi à évaluer la prestation des
services de santé, la disponibilité des services, des infrastructures et des ressources humaines
essentielles et la capacité opérationnelle des établissements de santé ; ii) le volet HFA (Health

Ce rapport présente les résultats de l’Evaluation du Programme de décentralisation de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) au Cameroun. Cette évaluation a été réalisée par la Division de la Recherche Opérationnelle en Santé (DROS). Elle a bénéficié de l’assistance technique et de l’appui financier de la représentation camerounaise de GIP ESTHER.

From February 2000 to December 2012, the Elizabeth Glaser Pediatric AIDS Foundation (EGPAF), a global leader and implementing partner for prevention of mother-to-child transmission of HIV (PMTCT) services, supported Cameroon Baptist Convention Health Services (CBCHS), a local nonprofit health-care organization in Cameroon, in initiating and implementing high-quality services for PMTCT. The program aimed at providing and scaling up PMTCT services in view of reaching virtual elimination of HIV infection in infants and children.

En 2016, l’ONUSIDA estimait à 2,1 millions le nombre d’adolescents âgés de 10 à 19 ans vivant avec le VIH à l’échelle mondiale parmi lesquels1,7 millions en Afrique subsaharienne (80%).
Au Cameroun, 409 794 personnes vivaient avec le VIH parmi lesquelles15,97% étaient des jeunes âgés de 15 à 24ans (CNLS, 2017). La prévalence du VIH était estimée à 1,2% chez les adolescents et jeunes de 15-24 ans (CAMPHIA1, 2018).

L’objectif général de cette activité était de ressortir à travers cette étude CAP, les déterminants et obstacles à la fréquentation et utilisation des services de SDR/SMNI dans les Régions de l’Extrême Nord, du Sud, du Sud Ouest et dans les villes de Douala et de Yaoundé